Pourquoi on complique tout et comment en sortir đŸ€Ż

“Comment tu vas toi en ce moment ?”

“C’est compliquĂ©.”

T’as remarquĂ© toi aussi que l’ĂȘtre humain avait tendance Ă  tout compliquer ?

Parfois volontairement (coucou les marketeurs et politiciens 👋), le plus souvent inconsciemment.

Comme disait l’ami Confucius : “La vie est simple mais on insiste Ă  la rendre compliquĂ©e”.

Et je pourrais ajouter : “Le business est simple mais on insiste Ă  le rendre compliquĂ©â€.

biais de complexité

Ce phĂ©nomĂšne a mĂȘme un petit nom : le biais de complexitĂ© ou effet “Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquĂ© ?!”. 😎

Il consiste par exemple face Ă  un problĂšme Ă  donner plus de crĂ©dit Ă  une solution complexe qu’à une solution simple.

Tu sais le fameux “si c’était si simple ça se saurait” ou “ça parait trop facile, c’est louche”. đŸ€”

Et quand il s’agit de dĂ©velopper son activitĂ© de freelance, on n’échappe pas Ă  la rĂšgle.

On s’imagine faire face Ă  un monstre dĂ©mesurĂ© qu’on doit affronter en attaquant de toutes parts. đŸ‘č đŸ€ș

On se retrouve rapidement alors Ă  :

  • (re)crĂ©er son site internet
  • lire des articles et des bouquins
  • suivre des formations et des programmes
  • publier des posts sur LinkedIn
  • rĂ©Ă©crire son profil
  • revoir ses offres et en imaginer de nouvelles
  • agrandir et entretenir son rĂ©seau
  • assister Ă  des webinaires
  • retravailler ses propositions
  • Ă©couter des podcasts
  • se lancer sur un nouveau rĂ©seau
  • refaire le plein de snacks
  • etc, etc


Le tout en mĂȘme temps.

Une part de nous trouve ça plus facile de s’occuper d’un problùme complexe que d’un problùme simple.

Non c’est pas trĂšs logique mais qui a dit qu’on l’était ? 🙃

Qui n’a jamais connu quelqu’un qui essaie de faire des Ă©conomies en comparant pendant des heures les dĂ©tails techniques de diffĂ©rents forfaits de tĂ©lĂ©phone alors qu’il dĂ©pense 5 fois plus chaque mois dans des fast food ?

Le biais de complexitĂ© est super intĂ©ressant car Ă  premiĂšre vue on pourrait penser qu’il fonctionne Ă  l’inverse des autres.

Typiquement, les biais cognitifs permettent Ă  notre cerveau d’économiser de la bande passante et Ă©viter un court-circuit. đŸ€Ż

Le biais de confirmation nous Ă©vite d’avoir Ă  rĂ©flĂ©chir et mettre Ă  jour nos croyances en gardant ce qui valide ce que l’on pense dĂ©jĂ  et en ignorant le reste.

Le biais de disponibilitĂ© nous Ă©vite d’avoir Ă  considĂ©rer tout ce que l’on sait sur un sujet et Ă  conclure rapidement avec ce qu’on a sous le nez Ă  un instant T.

Avec le biais de complexitĂ© c’est pareil, ce n’est qu’une Ă©chappatoire.

En imaginant que les choses sont plus compliquĂ©es qu’elles ne le sont, on s’autorise Ă  abandonner et Ă  justifier nos Ă©checs ou notre manque de rĂ©sultats.

Et ça n’a rien Ă  voir avec le fait qu’on ne soit pas assez motivĂ© ou persĂ©vĂ©rant.

C’est juste un mĂ©canisme de dĂ©fense de notre cerveau qui essaie de nous prĂ©server.

Heureusement pour nous, la grande majoritĂ© du temps ce n’est qu’une illusion.

Court-circuiter le biais de complexitĂ© ⚡

Quand on fait face Ă  trop d’informations sur un sujet, on a tendance Ă  le voir plus compliquĂ© qu’il ne l’est rĂ©ellement.

Alors que bien souvent, comprendre et maĂźtriser les fondamentaux suffit Ă  faire 90% du boulot.

A cause de ce fameux biais, on bute sur les 10% restants et on délaisse le reste.

Comment faire pour se rendre compte qu’on en est victime puis s’en dĂ©barrasser ?

Au risque de te dĂ©cevoir, la solution n’est pas si compliquĂ©e que ça. 😉

Cela dit, comme souvent, elle n’est pas facile pour autant.

On va en fait se servir du rasoir d’Occam (aussi appelĂ© principe de simplicitĂ©).

C’est un outil utilisĂ© dans la rĂ©solution des problĂšmes pour Ă©liminer les options les moins probables.

Il suggùre que la solution ou l’explication la plus simple est souvent la meilleure.

Ça ne veut pas dire qu’il faut forcĂ©ment chercher Ă  tout simplifier Ă  l’extrĂȘme mais qu’à dĂ©faut de preuves, il vaut mieux Ă©carter ce qui semble plus compliquĂ©.

Ça permet d’avancer plus vite, de passer à l’action et donc d’atteindre plus rapidement la solution ou l’explication.

Et concrĂštement, ça donne quoi ? đŸ€”

ConcrÚtement, bloque du temps réguliÚrement dans ton agenda pour souffler et prendre du recul.

Fais un zoom arriÚre sur ta problématique et observe-la dans son ensemble ainsi que le systÚme dans lequel elle se trouve.

Souviens-toi que rien n’existe en parfaite autonomie.

Ton problùme possùde des causes et des effets sur ce qui l’entoure.

Une fois que t’as cartographiĂ© tout ça, demande-toi :

  • Qu’est-ce que je continue Ă  faire par habitude mais qui ne sert Ă  rien ?
  • Qu’est-ce qui semble utile dans l’absolu mais pas au stade oĂč j’en suis ?
  • Quelles opportunitĂ©s je peux mettre de cĂŽtĂ© pour l’instant ?

Et tu mets un bon coup de balai dans tout ça ! đŸ§č

Tu gardes le reste puis tu traces le chemin le plus direct possible de ta situation actuelle A vers ta situation désirée B.

Enfin, tu rĂ©flĂ©chis Ă  ce qui a le plus de chances de te faire passer d’une Ă©tape Ă  l’autre et t’hĂ©site pas Ă  demander de l’aide quand il y a un trou que tu ne parviens pas Ă  combler.

Mais surtout, tu ne retombes pas dans le travers de chercher des solutions compliquées.

Besoin d’y voir plus clair et d’avancer dans ton activitĂ© ? Envoie-moi un message m’expliquant ton A → B.

D’ici lĂ , passe une super journĂ©e sans te prendre (trop) la tĂȘte !

– Alex 😊

Si t’as trouvĂ© ça intĂ©ressant, fais-en profiter !

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