Le pouvoir du “Non” 🙅

Aujourd’hui, c’est le 21 avril.

Je viens tout juste de me poser pour faire le bilan du 1er trimestre et planifier mes objectifs pour le 2ème. 🙃

Bien que je gagnerais à être plus organisé et à mieux prioriser, je pense qu’on peut tous s’accorder pour dire que des journées de 28h ne seraient pas du luxe.

Quand j’échange avec certains et certaines d’entre vous, j’ai l’impression qu’on court tous après le temps pour avancer sur nos projets clients ainsi que sur nos propres objectifs, tout en éteignant des feux ici et là (et ça c’est que la sphère pro).

Pas étonnant que les outils d’organisation et de productivité aient le vent en poupe ces dernières années !

Alors qu’il existe autant de méthodes et de conseils dans ces domaines que de personnes sur Terre, j’aimerais m’attarder cette fois-ci sur le hack ultime et universel :

➡️ Ta capacité à dire “non”.

On connait tous la chanson et pourtant ça fait clairement partie de ces choses simples sur le papier mais difficiles en pratique.

Aujourd’hui, je te propose de découvrir :

  • Pourquoi on dit facilement “oui”
  • Pourquoi, au contraire, on a du mal avec le “non”
  • Les gros bénéfices derrière ce petit mot
  • Des astuces concrètes pour y arriver

apprendre à dire non freelances

Pourquoi on ne sait pas dire “non” 🙊

Après tout, c’est vrai qu’il s’agit du hack ultime.

Ne pas faire quelque chose, c’est encore le meilleur moyen de gagner du temps.

Parce qu’à force d’accepter les requêtes qui nous arrivent, on se retrouve vite avec une to-do list de 10 kilomètres de long dont on ne voit jamais le bout.

Ça semble pourtant si simple de refuser ce qui n’est pas essentiel donc pourquoi on finit toujours par se laisser submerger ?

La 1ère explication – et la plus logique – c’est qu’on ne veut pas passer pour de gros égoïstes, faut se l’avouer.

Et c’est particulièrement difficile avec les personnes que l’on va encore côtoyer dans le futur (clients, conjoints, amis, famille…).

La 2ème, c’est qu’on a sincèrement envie d’être serviable et d’aider.

L’épanouissement personnel et les relations humaines se solidifient autour du partage et de la collaboration (je t’aide aujourd’hui, tu m’aideras demain).

Enfin, si on préfère dire “oui” sur l’instant, c’est aussi une question de gratification instantanée.

Plutôt que de subir l’inconfort passager du refus, on craque pour la facilité du “oui” et la satisfaction de contenter la personne en face même si on sait qu’on risque de le regretter plus tard.

L’utilité du “non” 🎯

Pour commencer, il faut bien comprendre que ces deux mots ne sont pas égaux.

Quand tu dis “oui” à quelque chose, tu dis “non” à tout le reste.

Quand tu dis “non” à quelque chose, tu dis “non” à une seule option.

Le “oui” t’engage, le “non” te libère.

On peut penser que refuser des opportunités est réservé aux freelances plus avancés qui peuvent se le permettre car ils n’en ont pas besoin ou parce qu’ils ont des filets de sécurité.

C’est en partie vrai mais il ne faut pas oublier qu’ils n’en sont pas arrivés là en disant “oui” à tout.

Quand tu débutes, c’est normal d’accepter la majorité des demandes qui te sont faites mais le but du jeu est de faire peu à peu le tri en inversant le ratio “oui/non” au fil du temps.

Plus tu te développes, plus tu prends conscience de tes priorités et plus tu t’éloignes du reste pour pouvoir avancer.

Au départ, tu mets de côté ce qui est clairement inutile mais à mesure que tu évolues, tu devras aussi apprendre à dire “non” à ce qui te paraissait intéressant hier pour te concentrer sur ce qui l’est encore plus aujourd’hui.

Ton temps est la ressource la plus précieuse de ta vie, ne la brade pas.

Et qu’on soit bien d’accord, ça ne veut pas dire tomber dans l’extrême et refuser tout ce qui ne colle pas à 100% avec tes objectifs.

Il faut plutôt le voir comme une priorisation de tes “oui” en mettant de côté les pures distractions et en laissant quand même la place à ce qui a du potentiel.

Apprendre à dire “non” 🙅

Tu te souviens quand je te disais que dire “oui” était une forme de gratification instantanée ?

La 1ère astuce que je peux te donner est d’essayer de visualiser et de ressentir les conséquences futures de ton “oui” au moment présent.

Pose-toi la question : “Si je devais le faire aujourd’hui, est-ce que j’accepterais ?”

Une échéance lointaine paraît toujours envisageable mais il faut bien se dire qu’un jour ou l’autre elle sera à notre porte.

Une autre façon de voir les choses consiste à se demander si tu pourrais placer cette demande dans ta liste de priorités et la faire passer avant tout le reste.

Si la réponse est clairement non, alors tu devrais peut-être reconsidérer les choses.

Ça revient un peu à la même chose que la fameuse méthode du “Hell Yeah or no” qui dit de n’accepter que ce qui te botte vraiment au moment où on te le propose et de refuser le reste.

Enfin, réfléchis en termes de coût d’opportunités.

Beaucoup de demandes peuvent paraître intéressantes quand elles sont prises isolément.

Seulement quand tu mets en miroir ce à côté de quoi tu passeras, elles ne sembleront pas toujours aussi attrayantes.

Exemple :

– Oui, je peux prendre ce client qui ne m’inspire pas plus que ça. J’ai de la place dans mon agenda et ça fait rentrer de l’argent.

– Non, je ne peux pas perdre de temps et d’énergie pour avancer sur ma stratégie qui me permettra d’attirer les bons clients à de meilleurs tarifs.

〰️〰️〰️

Au final, il est impossible de penser à toutes ces questions dès qu’une demande nous arrive.

Cependant, on a beaucoup à y gagner à prendre l’habitude de se poser avant de répondre à des opportunités où les enjeux sont plus importants.

Comme tout ce qui est bon pour nous dans la vie, les meilleures décisions sont généralement difficiles sur l’instant mais très bénéfiques sur le long terme.

Quelle est l’obligation à laquelle tu penses immédiatement et que t’aurais dû refuser avec le recul ?

– Alex 😎🤘

Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !

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