Ma stratégie pour toujours savoir de quoi parler

Une problématique que je vois souvent revenir chez les indépendants :

“J’ai bien conscience de l’intérêt de publier du contenu mais je ne sais pas de quoi parler…”

Alias le fameux syndrome de la page blanche.

Bien sûr, il suffit de taper la bonne recherche dans Google pour avoir 57 astuces pour te débloquer.

Parfois, il y a vraiment de bonnes idées astucieuses mais elles sont souvent enfouies sous une montagne de “mouais… je vois vraiment pas comment ça va m’aider ça…”.

Le genre de conseils sympas sur le papier mais qui s’évaporent dans la pratique.

Du coup aujourd’hui j’ai décidé de te partager ma faible expérience sur le sujet.

Après tout, ça fait seulement 1 mois et demi que je publie chaque jour…

… mais étant donné que je suis TRÈS loin d’être épuisé, bien au contraire…

… et vu les retours que j’en ai jusqu’à présent…

Je me suis dit que si ça pouvait aider ne serait-ce qu’une personne à se lancer, j’en serais pas peu fier. 🙂

Sans plus de roulements de tambours, voici comment je m’y prends pour toujours avoir quelque chose à dire :

vaincre la page blanche

1) Constitue ton trésor

Tous les jours tu consommes du contenu.

Tu fais donc 99% du boulot, ce serait dommage d’arrêter là.

Le 1% qui reste consiste simplement à collecter le plus intéressant.

Ça peut être :

  • un article entier ou des parties
  • les passages d’un bouquin
  • un extrait de podcast ou de vidéo
  • une citation
  • une statistique ou un fait
  • une infographie
  • un PDF
  • une histoire/anecdote
  • un schéma
  • une réflexion sur le moment

Beaucoup de personnes pensent que l’on se pose devant une feuille blanche et qu’on attend que l’inspiration nous tombe dessus.

Si tu veux de la régularité, ça n’arrivera jamais comme ça.

Tu dois capturer tes idées et ce qui t’a marqué au moment où ça arrive.

Plein d’applications permettent de le faire, personnellement j’utilise Evernote pour sa simplicité et sa puissance.

Imagine ce que tu pourrais faire de 365 idées au même moment l’année prochaine si t’en capturais 1 chaque jour à partir d’aujourd’hui.

En tant que créateurs, une prise de notes systématisée et régulière est notre meilleur atout.

2) Entoure toi bien

La deuxième façon d’obtenir des idées sans te ronger les ongles 1 heure et demie devant l’écran se trouve dans les conversations.

Tu disposes déjà probablement d’un bon réseau autour de toi et par là j’entends : collègues, connaissances, clients, amis, famille…

Dans tous les cas, je te conseille de l’étendre en te rapprochant de gens qui te semblent intéressants et ce, même s’ils ne font pas forcément partie de ton domaine.

Les conversations nous emmènent souvent dans des directions surprenantes, déclenchant au passage tout un tas de nouvelles idées et enseignements.

Discuter avec des personnes passionnées/intelligentes/intéressantes est un super moyen pour débloquer sa créativité et son inspiration.

Nos meilleures idées proviennent souvent d’un échange et non d’une isolation.

3) Lâche toi !

Le dernier point est davantage un “conseil technique” qu’une façon d’avoir des idées.

Je suis quelqu’un d’assez perfectionniste et c’est clairement un frein à la créativité.

Je suis du genre à écrire une phrase et la relire 15 fois pour m’assurer qu’elle ne contienne aucune faute ou pour la reformuler du mieux possible.

Forcément, même si j’en étais à moitié conscient, je me suis aperçu que ça coupait mon inspiration à chaque fois.

Si t’es comme moi, il faudra te faire violence et te lâcher sans regarder en arrière.

Dès que t’as une bribe d’idées, tu laisses tes doigts pianoter et vider ton sac.

Écris tout ce qui te passe par la tête sans chercher à faire le tri ou de belles phrases.

Il sera toujours temps à la fin de tailler dans le gras et corriger le tout.

T’interrompe toutes les 30 secondes pour regarder dans le rétroviseur ne t’amènera nulle part.

J’espère en tout cas que ces quelques conseils pourront t’aider et te motiver à écrire plus régulièrement.

Les bénéfices sont juste énormissimes quand on opère dans le business de l’information.

Je note d’ailleurs cette idée pour un prochain contenu. 🙂

Au final, n’essaie pas d’être créatif en fixant un curseur noir qui clignote sur une page blanche.

L’inspiration arrive plus facilement quand on la place dans un système.

Collecte, échange, lâche toi et le syndrome de la page blanche ne sera plus qu’un vieux souvenir du passé. 😉

Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !

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