Ne donne plus ton prix avant de savoir ça

L’une de nos principales préoccupations en tant qu’entrepreneur indépendant est de faire rentrer assez d’argent pour que l’aventure puisse continuer et dans un second temps nous diriger vers d’autres niveaux.

Ce qui est paradoxal avec ça, c’est que la tarification de tes services doit en réalité être la dernière chose à laquelle penser face à un client potentiel.

Pourquoi ?

Car avant de donner un prix, il est primordial de savoir RÉELLEMENT ce que tu vends et à qui tu le vends.

déterminer tarifs indépendant

Le problème que je remarque chez la plupart des freelances qui débutent (et parfois même les autres), c’est qu’ils savent très bien ce qu’ils “font” pour leurs clients en termes de compétences…

… mais à côté de ça ils ont une mauvaise compréhension des bénéfices qu’ils apportent à travers ces compétences.

Ils ont du mal à cerner la valeur de leurs services, voire ne se sont jamais vraiment posés la question sérieusement.

Un service a toujours une valeur donnée dans un contexte particulier, par rapport a une problématique particulière.

Imaginons que tu sois graphiste et que ton truc ce soit la création d’identité visuelle. T’aides donc tes clients à mettre le doigt sur leur singularité puis tu revois tous leurs supports web en conséquence pour leur permettre d’asseoir leur crédibilité, de développer leur communauté et au final générer plus de ventes.

A combien tu peux leur vendre ce service ?

Tu vas peut-être me dire quelque chose comme : 75€/h multipliés par une estimation du temps que ça te prendra ou la même chose mais avec un TJM ou encore un prix fixe basé sur la même logique.

Personnellement ? J’en sais rien, je manque clairement d’infos.

Pour y répondre, je dois d’abord savoir avec qui tu vas travailler, sur quel projet, pour répondre à quels problèmes/quels objectifs…

On est d’accord que si tu vends ce service à la petite boutique de loisirs créatifs du coin de la rue, ça n’aura pas la même valeur que de revoir l’identité visuelle d’un groupe du CAC40.

Ils n’auront pas non plus du tout les mêmes enjeux, ni les mêmes retours.

Et même si virtuellement tu peux passer autant de temps sur un projet que sur l’autre, en utilisant exactement les mêmes compétences, les problématiques n’ont juste rien à voir.

C’est dans ce sens-là que t’as peut-être déjà entendu le conseil de “facturer le client, pas le job”.

Évidemment, ça ne veut pas dire facturer à la tête du client et donner un prix élevé si tu vois qu’il a les moyens.

Ça signifie baser ses tarifs sur la taille du problème que tu vas résoudre et non pas la quantité de travail nécessaire.

Entre autres avantages, et en considérant que tu vises la bonne cible, tu n’auras plus à te préoccuper de ta feuille de temps ni à déjà penser à ton prochain client.

Si t’as trouvé ça intéressant, fais-en profiter !

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